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Histoire et fabrication de la bougie traditionnelle japonaise

Artisan fabricant la bougie traditionnelle japonaise

Les Warousoku (prononcez walôsokou) sont les bougies traditionnelles japonaises fabriquées avec la cire des graines de l’Arbre à Suif, qui est le seul ingrédient de ce produit 100 % naturel. La technique de fabrication de cette bougie japonaise s'est transmise de père en fils pendant 200 ans.
 
Dans sa famille, maître Tarou Oomori représente la sixième génération d’artisans spécialisés dans la fabrication des bougies traditionnelles japonaises.  Son atelier est situé dans la préfecture de Ehime sur l'île de Shikuko. Depuis la fin de la période Edo, cette région a prospéré grâce à la fabrication de papier japonais (Washi) et grâce à la production de cire naturelle japonaise (Warou) extraite de l'arbre à suif. Les techniques employées dans l’atelier de Maître Oumori sont héritées de cette période, et la famille continue de préserver les secrets de fabrication de ces bougies traditionnelles uniques, faites à la main une par une avec le plus grand soin. Le processus de fabrication témoigne de la technicité et de l'intuition des artisans, développées et affinées durant de nombreuses années.
 


Fabrication de la bougie traditionnele japonaise

Les bougies traditionnelles japonaises sont fabriquées avec la cire contenue dans les fruits de l’arbre à Suif (Nankin Haze en japonais). Elles sont chauffées à la vapeur puis pressées pour en extraire la cire.
La mèche est fabriquée avec du papier japonais et la moelle du coeur du jonc (igusa) enroulés ensemble autour d'une tige en bambou, et arrêtés par du coton.
La cire est ensuite chauffée à 40° - 45°C pour être fondue. Les tiges de bambou recouvertes de leur mèche sont ensuite trempées dans la cire liquide puis sorties, et les tiges roulées sur le bord du récipient pendant que l'autre main met en forme la cire afin d'obtenir une forme cylindrique. Cette étape est répétée plusieurs fois pour augmenter le diamètre de la bougie.
La dernière étape de trempage se fait à 50°C pour donner du brillant.
Petit à petit la couleur de la bougie change pour devenir vert tendre. On dit que c’est la couleur de l'oiseau japonais Uguisu (Bouscarle chanteuse).
La bougie est étêtée avec une pièce de métal chauffée au feu de bois, pour laisser apparaître la mèche.
Enfin la tige de bambou qui servait de support est retirée. En regardant la bougie par le haut on peut remarquer les couches successives de cire qui rappellent les cernes d'un tronc d'arbre.